Petit résumé du voyage

Le début du voyage était plus dur que maintenant, car on avait beaucoup de poids en trop et le temps ne nous a pas aidés, le soleil nous faisait transpirer dans les côtes qui n’en finissaient pas. Maintenant qu’on a laissé plein d’affaires à ma tante Caro, ça va mieux. On va même sûrement laisser la remorque aux copains qui vont venir nous voir à Barcelone.

Depuis qu’on a atteint la côte atlantique au Portugal, on couche presque toujours dans des campings. C’est bien parce qu’on peut se doucher et laver nos vêtements, mais l’inconvénient c’est qu’on n’a aucun contact avec les habitants du pays.

 

Nous sommes aujourd’hui en banlieue de Séville où nous venons de passer quatre jours dans un petit hôtel avec petit-déjeuner et internet à volonté.

On a visité la cathédrale avec son clocher, la Giralda ( girouette en espagnol) avec ses 35 paliers, pas en escaliers mais en pente. C’était un minaret du temps des Arabes et les pentes étaient faites pour que le muezzin puisse monter au minaret à cheval pour faire l’appel à la prière. Moi, j’avais plutôt envie d’y monter à vélo ! En haut, la vue était géniale : on voyait presque tout Séville, les bâtiments ou lieux célèbres, le Guadalquivir, les ponts, le quartier où on dormait (Triana) de l’autre côté du fleuve. On a aussi vu l’intérieur de la cathédrale avec le tombeau de Christophe Colomb, des tableaux religieux (style de peinture que je n’aime pas du tout), des sculptures en or ou en argent dont une qui pesait une demie-tonne, des couronnes et une cour pleine d’orangers.

On a aussi découvert l’Alcazar. C’est un château qui a été construit par les Arabes et continué par les chrétiens. Il y a des jardins, petits ou immenses avec leurs fontaines où les gens jettent des pièces (moi, je trouve ça tellement bête que j’en ai repêché avec une tongue : j’ai gagné 13 centimes, le début de la fortune !), leurs mares avec des poissons, leurs immenses arbres : palmiers (pardon Monsieur …), eucalyptus, platanes, arbres tropicaux dont le tronc forme comme les plis d’un rideau mais en plus grand. L’intérieur du château était composé de grandes salles, les murs tapissés d’azulejos (carreaux de faïence typiques du Portugal et de l’Andalousie) très jolis mais toujours pareils). Il y avait aussi beaucoup de très jolis patios petits ou grands où il y avait souvent des fontaines ou des plantes.

 

Je suis allé au marché avec Papa et Joachim alors que les filles étaient au musée du flamenco. C’était un marché couvert où il n’y avait presque que des marchands de fruits et légumes ou de poissons et fruits de mer. Devant les fruits et légumes on sentait un parfum frais, mais devant les poissonneries on sentait l’odeur des poissons morts qui n’est pas toujours très agréable. Ca y est, j’ai un pantalon et des chaussures. C’est pas trop tôt, il commence à faire frais : on est passés de 35° à 20° en deux jours. On a aussi acheté deux T-shirts pour Clara et un livre (en français) pour Zoé.

 

On a aussi visité la Torre del Oro. A l’intérieur il y avait des maquettes de bateaux, des plans de navigateurs comme Magellan (le premier qui a fait le tour de la Terre). Pour mes copains de 4°, vous allez bientôt voir ça en géo, si ce n’est pas déjà fait). En haut de la tour, les drapeaux étaient horizontaux tellement le vent soufflait fort.

 

On est allés au lycée français de Séville pour parler aux élèves de notre voyage. Ils sont 70, de la maternelle au lycée. Je crois qu’on a été un peu trop timides , mais eux étaient zen. Ils nous posaient des questions, voulaient voir nos vélos et rigolaient avec nous de nos aventures. Après la classe, Sarah et Sandra, deux profs du lycée super sympa, nous ont fait visiter un quartier pas touristique. Puis nous sommes allés boire une boisson fraîche à l’extérieur alors qu’il faisait 20°, on avait super froid. A la fin de notre boisson, Sarah nous a quittés mais on  a continué la visite avec Sandra. Après un certain temps, on est entrés dans un restaurant assez classe où on a mangé des spécialités d’ici qui sont délicieuses. Elle nous a ensuite raccompagnés jusqu’à l’hôtel en nous expliquant ce qu’étaient les bâtiments que l’on croisait.

Le lendemain on est allés revoir les élèves avec nos vélos avant de partir. Ils étaient impressionnés. Papa leur a même fait croire qu’il fallait un permis spécial pour conduire la remorque. On a demandé à Sarah pourquoi il y avait des cadenas sur les ponts du Guadalquivir. Ce sont les amoureux qui accrochent un cadenas avec leurs deux noms écrits dessus, et jettent la clef dans le fleuve. A la base, c’est une tradition italienne, apportée par les étudiants italiens en séjour Erasmus (échange international) à Séville.

 

A bientôt pour la suite.

Maël