Cinquième étape : Algarve et Andalousie ouest
Par Pascal le mercredi 4 novembre 2009, - Portugal - Lien permanent
Voici enfin des nouvelles plus récentes.
Juste après avoir quitté Colos et son nouveau maire (qui n’est malheureusement ni une merveille ni un défunt cycliste italien – ceux qui ne suivent déjà plus doivent se référer aux commentaires !) un gros dilemme se présente devant nos roues. Soit nous filons droit vers le Sud pour atteindre le cœur de l’Algarve, soit nous faisons un crochet par la côte Ouest et le cap Saint – Vincent. Nous tranchons démocratiquement devant nos sept assiettes de frites et le vote à bulletins secrets donne un résultat sans appel : quatre d’entre nous souhaitent aller surfer sur les vagues de la côte Ouest. Le soir même, nous sommes à Zambujeira do Mar où nous campons parmi les eucalyptus. La plage, bondée l’été, est toute entière pour nous. Zoé fait un beau gâteau de sable pour que sa mère puisse souffler sa nouvelle année. C’est une date symbolique pour nous. Voilà un an, nous nous étions dits : « Ce serait bien de fêter le prochain anniversaire de Maman ailleurs qu’à Labarthe, loin… »
Après quelques montagnes russes (évidemment, les fleuves coulent tous jusqu’à l’océan, les mal-appris, et ils ont creusé des vallées perpendiculaires à notre route) nous atteignons la ville de Sagres puis le « Cabo Sao Vicente », la pointe qui se voit bien sur les cartes, tout au Sud-Ouest de l’Europe. Nous atteignons avec émotion un point stratégique de notre voyage : à partir de maintenant, nous allons faire bronzer nos côtés droits qui n’ont guère pris le soleil depuis le 25 août. Nous sommes partis pour quelques mois de route vers l’Est, jusqu’à la Mer Noire si tout va bien.
Avant le cap, petite péripétie œnologique. C’était une fin d’après-midi et comme d’habitude, on demandait aux gens de nous indiquer un coin où on peut planter nos tentes. Après la petite discussion d’usage (qui fait rire les enfants à chaque fois, car Pascal sort chaque soir la même phrase routinière) le papi interrogé demande si nous sommes espagnols. « Ah , français, ben alors, vous allez venir boire un p’tit coup de Bordeaux, nous répond-il du tac au tac, avec un roulement de R qui lui donnerait plutôt des origines bourguignonnes que bordelaises. Il a travaillé pendant plus de dix ans dans la région parisienne et peux encore nous réciter les départements et leurs numéros. Laurence n’est pas trop favorable à cet arrêt-apéro car nous n’avons pas encore trouvé de point de chute pour ce soir, mais notre devise étant « Ne jamais refuser ce qu’on nous propose », va pour un « p’tit coup de Borrrdeaux ». On entend alors notre papi farfouiller, transvaser on ne sait quoi dans sa cuisine. Il finit par arriver effectivement avec une belle bouteille de Bordeaux (foi d’étiquette) et nous sert deux grands verres d’un liquide rose-orange douteux. Il en propose même à Alice, Clara et Maël, qui refusent poliment, les malins. La première gorgée confirme l’impression visuelle : la partie s’annonce difficile, les verres vont nous paraître trop grands, pour une fois. Son picrate est infâme et ne vaut même pas un mauvais vinaigre ! Dieu et Delphine savent pourtant que nos estomacs en ont vu d’autres. Heureusement, « Papi Bordeaux » distrait Pascal en évoquant avec lui les cyclistes français des années 60-70 : Jacsanqtil, Rémonpoulidorrr, Edimèrse et Berrnarrino (je transcris scrupuleusement la prononciation locale) sans oublier le grand cycliste portugais Joaquim Agostinho, mort en course tout près d’ici. Pascal parvient donc à oublier ce qu’il boit, mais Laurence ne trouve que peu d’intérêt à la conversation … et encore moins à la dégustation. Alors, elle triche un peu : en allant soi-disant chercher les bidons pour faire le plein d’eau, elle vide prestement le contenu de son verre derrière la camionette de Papi Bordeaux. Les enfants sont choqués : « C’est la première fois qu’on voit Maman jeter du vin ! » Vont-ils s’en remettre ? Pascal, stoïque, finit son verre et en descendra même un second. Finalement, à force de questionner Papi, on finit par obtenir un endroit pour passer la nuit : une vieille maison située un peu plus loin au bord de la route. « Vous pouvez y aller tranquilles, le propriétaire habite à 300 km d’ici . » Légère déception quand on arrive sur les lieux. En effet, vu l’état de la bicoque, il ne doit pas y venir chaque semaine, le propriétaire. Peu importe, un mur nous permet de cacher les vélos et un pin va dissimuler nos tentes. Ce soir, les gendarmes auront du mal à nous trouver ! Merci donc, Papi Bordeaux pour ta bonne adresse. Mais s’il faut avaler la même chose tous les soirs pour dormir tranquilles, on aura bientôt des trous dans l’estomac !
A Sagres, on visite le plus vieux club nautique du monde, créé par Henri le navigateur au XVème siècle. Son école de navigation rendra les Portugais maîtres de l’Atlantique et de l’Océan Indien, grâce à la mise au point des caravelles et de nouveaux instruments permettant de naviguer loin des côtes. On discute aussi avec des pêcheurs qui lancent leurs lignes depuis le haut des falaises. L’eau est très poissonneuse, mais il ne faut pas avoir le vertige.
Dans les environs de Lagos, on se retrouve en territoire occupé. Des légions (pour ne pas dire des hordes) de Britanniques s’y pressent. Certains en simples touristes (des dizaines de charters arrivent tous les jours en Algarve) mais beaucoup ont là des résidences principales ou secondaires, jouent au golfe ou laissent leurs voiliers dans les marinas locales. Ils profitent sans doute du climat mais ne cherchent pas à s’intégrer à la population : ils ont créé des commerces anglais, des écoles anglaises, des agences immobilières anglaises évidemment. Ils ne parlent pas portugais, bien sûr, ou alors si mal que c’est en presque drôle (on vous imitera le « Obrigado » prononcé par les Anglais, les enfants sont experts). Entendre parler portugais dans les rues de Lagos relève presque de l’exploit. C’est vraiment incroyable et ça nous laisse un sentiment trouble. Cette arrogance et cette façon de s’adresser en anglais aux Portugais sans même dire bonjour au merci dans leur langue nous choquent profondément. Nous luttons contre cette hégémonie culturelle en répondant toujours en portugais à ceux qui nous interpellent en anglais. Nous profitons quand même de Lagos pour emmener les enfants (et surtout Maël) voir des dauphins au large. Un zodiac lancé à 40 nœuds (75 km/h) sur les vagues, ça décoiffe ! Heureusement, les dauphins sont au rendez-vous, après une demie-heure de tape-cul. Nous quittons sans regret cette ville occupée, en montant dans un train (pas pour tricher, juste pour partir plus vite…)
A Faro, nous retrouvons enfin le Portugal portugais. Nous passons quatre jours à l’auberge de jeunesse où les enfants avancent dans leurs devoirs scolaires. Mais comme il faut aussi prendre l’air, nous visitons la lagune, mangeons de la morue (plat national portugais), découvrons un atelier de restauration d’azulejos (carreaux de faïence qui recouvrent les murs). Joachim s’initie à la pêche au « choco » avec deux pépés dans le port. Mais non, il ne récupère pas des BN tombés des bateaux de touristes. Les chocos, ce sont les sèches, qu’on appelle aussi calamars. Il n’en pêche pas, mais nous aurons la chance de tenir les sèches dans nos mains, qui sont rapidement noires, comme l’eau du seau dans lequel elles séjournent avant de passer à la casserole. "Ces pauvres sèches stressées crachent leur encre quand on les touche". ( prononcer dix fois le plus vite possible)
Un soir, un pêcheur nous offre un grand sac de maquereaux. Heureusement que nos voisins de camping nous prêtent leur barbecue, parce que faire griller dix-huit poissons sur notre réchaud, c’était pas gagné. Ils sont excellents et l’indigestion n’est pas loin !
Derniers jours au Portugal. Nous avons du mal à quitter ce pays dans lequel nous nous sommes sentis si bien. Nous commencions à « habiter la langue portugaise » et il va nous falloir changer de langue en franchissant en bateau le fleuve Guadiana pour passer en Espagne. Clara jette une bouteille au milieu du fleuve, une belle bouteille de « vinho verde » qu’elle nous avait obligés à vider la veille. Une carte postale au premier qui retrouve la bouteille !
A Huelva, leçon d’histoire pour les enfants sur le thème « Cristobal Colon y el nuevo mundo ». C’est en effet d’ici que les marins des trois caravelles sont partis, le 3 août 1492.
Un peu plus loin, on s’accorde une petite pause pour se baigner une dernière fois dans l’océan avant de rentrer dans les terres. Pascal en profite surtout pour se faire 100 bornes de vélo, sans bagages et à fond, pour aller acheter des cartes postales. Quand on vous dit qu’il n’est pas clair, ce type…
Nous voulions visiter le parc national de Donana, lieu d’hivernage de millions d’oiseaux, mais les marais sont encore secs et les oiseaux pas encore arrivés. Tant pis pour les oiseaux, nous nous accommodons fort bien de la sécheresse et de la chaleur. Le thermomètre dépasse encore souvent les 30° C. Pourvu que ça dure !
Nous rejoignons tranquillement Séville, dont Zoé rêve depuis qu’elle danse des …sévillanes. Trois jours sans vélo (encore !) pour découvrir la ville : cathédrale et sa Giralda, Alcazar commencé au temps de l’Andalousie musulmane, flamenco, tapas… C’est vrai que la vie est dure pour nous !
Après trois semaines de paysages côtiers, nous avons hâte de connaître l’Andalousie de l’intérieur. C’est l’époque de la cueillette des olives et de certains agrumes. Beaucoup de travailleurs immigrés sont arrivés : Africains et Européens de l’Est en particulier. Il y a aussi du travail dans les plantations de fraisiers. A ce propos, on vous déconseille fortement les fraises de Huelva : la plupart poussent tout près d’un immense parc industriel (pétrochimie, gaz, cuivre, engrais, tout y passe !) et les pulvérisateurs désherbent hardiment entre les rangs de plastique noir. Attendez-donc le printemps et les fraises du jardin !
Nous allons maintenant passer quelques jours à cueillir olives et agrumes dans une ferme près de Séville, puis nous roulerons vers Jaén, avant une grosse tricherie ferroviaire vers Barcelone. Rassurez-vous, on ne fait pas que tricher : les compteurs vont bientôt afficher 2000 bornes.
Commentaires
J'ai trouvé la bouteille de vino verde. On n'est pas dieu en oenologie pour rien. Je vous retourne une carte postale si vous pouvez me dire l'endroit où elle se trouve actuellement (les coordonnées GPS feront l'affaire). J'ai notamment une photo sympa de Pascal et thomas datant d' il y a peu et qui ferait très authentique avec une légende du type "Portugal's beaches for ever". Bon attendant votre réponse, on va en tire bouchonner d'autres et boire à votre vie de forçats en bord de plage...
Les deux gagnants des concours sont Madame Janine de Labarthe-Rivière et Monsieur René de Nuits-Saint-Georges.
Les bonnes réponses sont effectivement:
-(photo):tortus vulgaris ecrasis, dommage pour elle: quelques centimètres plus loin elle arrivait dans l'herbe
-(maire de Colos): ni De Rhodes, ni Coppi, dommage, mais Antonio Eduardo...
Un troisième gagnant a été repêché avant clôture du concours. Il s'agit du petit Joachim de Cazouls. Qu'il se rassure, la tortue a quand même fini dans la soupe du soir, mais chut, on ne l'a toujours pas dit aux enfants.
Bravo aux gagnants et merci à tous. On réfléchit déjà au prochain concours. Patience!
Merci pour ces bonnes nouvelles. J'ai pris plaisir à lire vos pérégrinations à Lisbonne et à Séville, cela m'a remémoré d'anciens voyages faits il y a qq années. Je comprends que l'idée de quitter le Portugal fut difficile : c'est vraiment un pays superbe avec des gens charmants. Avez vous goûté aux pastel de nata (l'orthographe n'est peut-être pas celle ci mais le bon goût de ces petits gâteaux dégustés dans le quartier de Belem reste gravé ds ma mémoire ...). Bon courage pour les prochains coups de pédales !!!
Au plaisir de vous lire. Bises à vous 7.
Amélie
salut zozo
pour nous c'est fini les vacances
et en plus il fait tres froid
tu as de la chance d'etre au soleil
a bientot
gros bisous a tous le monde
Bonsoir à tous.Nous sommes contents d'avoir eu vos dernières nouvelles.Vous semblez bien profiter de toutes vos aventures qui sont très instructives.On pourrait en faire des titres de c hapîtres de roman picaresque:
-De la necessité de la prudence alliée à une certaine témérité à oser goûter des spécialités françaises dans un pays étranger .
-Où tous les bords d'eau ne sont pas des Bordeaux...
Pour ce qui est des fraises vous avez bien fait de nous prévenir.En définitive,d'Espagne mieux vaut ne pas ramener sa fraise "où elle va",surtout maintenant que l'on sait d'où elle vient!
Au fait je suis bien content d'avoir pu démasquer Antonio Eduardo GUERREIRA da SILVA!Je vais pouvoir recevoir une Colos -copie en carte postale!
Les enfants doivent être ravis,Maël d'avoir vu les dauphins,Joachim d'être allé à la pêche et Zoé d'avoir vu du flamenco et des sevillanas!
J'ai vu ce soir Philippe Baudens qui m'a demandé où vous en étiez et m'a chargé de donner le bonjour à Pascal de sa part.
J'espère que vous avez pu goûter aux pastéis de nata dont parle Amélie.Ils sont effectivement succulents.
Nous vous souhaitons de bonnes cueillettes et bonne continuations et merci de nous faire partager tout cela.
Très affectueusement à tous.
Thérèse et René.
coucou mael j'espere que tu va bien tu nous a l'escalade les 6eme sont de plus en plus chiant bon la on est au state c trop enorme voila voila
gros bisous on pense a toi
Réponse :Bernard l'hermite sans sa coquille.(c'est vraiment trop injuste!)
Aahh!...Sacrée bibine!!...Celle-là vous a calmés pour un moment!!!....Mais entre les frites...la morue...et sans oublier les fameux "repas-confiture"...les estomacs devraient s'en remettre...quoique...!!!
.... Et bravo pour le sens du sacrifice du chef de famille, qui n'a pas hésité à se mettre en danger, au péril de sa vie ,à boire jusqu'à 2 verres du nectar frelaté du coin, pour obtenir un toit pour sa famille... Nous sommes profondément touchés par ce dévouement exemplaire...et nous nous insurgeons contre la personne qui ose dire "qd on vous dit qu'il n'est pas clair ce type..."
...MAIS CE TYPE EST TRES CLAIR .... et d'ailleurs " à ta santé!!" ..... voilà c'est dit....
les enfants vous pouvez être fiers de votre père
Et honte à celle qui a lamentablement trahi la confiance du pauvre papi-Bordeaux...
Mais nous osons croire au juste sentiment de culpabilité de cette mère éprouvée, qui trouvera au plus profond d'elle-même l'orgueil de se rattraper face à sa famille éplorée.
Grosses bises à tous
.... allez! vas-y Laurence! il faut y croire!
Effectivement ce type n'est pas très net : faire 100 bornes à vélo sans bagages et à fond ?! Méfies toi laurence, seul le vice peut pousser un homme dans un telle aventure, tu ferais bien de te demander quelle seringue l'a piqué. Peut être est-il retourné boire un dernier p'tit verre de bordeaux, ou voir son pote à la moustache ?
La flamme en rose dans un vallon à 20% puis des flamands roses et 2 pur sang.....l'histoire (belge!) continue......
On pensait plutôt voir un dernier porc tout gai avant de quitter le pays ou il y a souvent pour la morue tuerie....(la suite en latin de Garonne fait-elle partie du programme CNED ?)
J'en profite donc pour saluer vos tentes à l'heure où les stars dînent...
garbure-danone
Merci merci merci beaucoup de nous faire partager votre voyage. Je me régale.
De plus maintenant je pense que c'est à vous à nous encourager pour partir au boulot.
Et voilà je l'avais bien dit que le Portugal est un beau pays. Vous confirmez les échos entendus.
Pour les fraises rassurez- vous nous sentions bien que ces fraises bien faites n'avaient rien d'honnêtes.
Pour les petites nouvelles Pierrot mange un cassoulet ce soir à la maison et ceci est souvent suivi d'une partie de belotte.
Nous pensons souvent à vous, gros bisous affecteux.
Un jolie de mois de vacances .... hi hi hi
vous etes deja bien bronzés...
J'espére que vous aurez toujours du beau ciel bleu pour la suite...
ici, l'hiver s'installe gla gla...
bonne route.... et pensons bien a vous !!!!
ps: de superbe photos encore merci de les partager
J'aime vraiment beaucoup, mais alors vraiment, c'est irrésistible: pascal en marcel, sans moustache et mal rasé, en arrière fond de cette photos réaliste où Joachim occupe si sérieusement le premier plan.
Merci Laurence pour ces clichés authentiques, toujours aussi audacieux et qui nous font vivre au quotidien les métamorphoses de votre petite famille.
Quel courage!
J'ai vraiment hâte de voir le résultat final!
votre virée fait parler jusqu'à la cantoche d'Auzeville (inra), pour avoir trainé en Algarve il ya 24 ans je retrouve dans votre expérience ces contacts super chouettes avec les portuguèch si francophiles et regrette que le paysage se soit britishisé.. hasta luego
Merci pour la combine , j'ai tout un tas de vinasse pourri a faire consommer... A votre retour, arretez donc boire un p'tit coup de borrrdeaux, vos foies et estomacs seront habitués d'ici là......
bises guillaume
Bonjour toute la famille J'ai le bonheur de vous retrouver grâce à l'une de vos amies .Merçi de nous entrainer dans votre sillage avec de très belles photos et des récits pleins de poésie et d'humour Nous sommes de tout coeur avec vous pour vos prochaines aventures.Pleins de gros bisoux à bientôt.Flo
A la lecture du carnet de route et des récents commentaires, il apparaît que d'inquiètantes métamorphoses se soient emparées de l'équipage. Ne pouvant laisser les rumeurs les plus folles se développer, le trouble se propager, et afin de rassurer au plus vite nos lecteurs nous exigeons dans les plus brefs délais une visio conférence de Pascal.
Bonjour à tous vous nous manquez à tous j'ai ate de vous revoir gros bisous à tous est bons courage à tous
Bom dia familla!!!!!
Me voilà partie pour consulter mes message et je m' égare sur votre blog ça fait une heure que je lis, relis regarde photos et commentaires(au diable courriers et comptes demain il ferra jour , froid et humide!!! comme depuis une semaine...)
C'est une grand bonheur cette lecture
double lecture en fait car en fait j'ai sauté la 4°étape!!!Ça plane! hein quoi ? vous êtes d'accord!!!!!
par contre vous changez vos plans sans prévenir ? pas de Maroc?
qu'a cela ne tienne je vous suivrais quand même ailleurs sur d'autres horizons zonzon.
Donc bon Barcelonne
mil beijones(écritures phonétique)
Domi
psssit Cyril vous bise aussi
Le bordeaux était sûrement un mélange de vinho verde et de blanc d'Espagne: rien que des produits surnaturels!
Si vous y avez survécu, rien ne peut plus vous arriver...restez groupés dès le matin (grupetto en siciliano)
A bientôt.
garbure-danone
URGENT PASCAL !!
Arrête le bordeau et vérifie ta boîte mails, peut être est-elle pleine ?
Dans tous les cas, impossible de t'écrire !!
C'est par rapport à ta commande sur le net
Merci pour la carte des azulejos du Portugal et pour celle, reçue il y a peu, de Sevilla. Merci de nous faire rêver par vos aventures et de raviver des souvenirs vieux, pour certains, de 53 ans, la première fois que j'ai eu l'occasion de contempler un champ de canabis sativa, une rizière dans la huerta de Valencia, époque où l'agriculture française se mécanisait, mais où l'Espagne franquiste battait encore le blé sur l'aire avec des chevaux et vannait à la main, mais dont les finances permettaient l'entretien de deux tricornios à chaque extrémité de chaque po nt.
Bonne continuation, en vous souhaitant du beau temps, plus important pour vous que pour nous-aitres citadins.
Et que Dieu vous garde!!!!
Coucou et merci pour la carte du Portugal. Je pense que la Sagres a été bonne!!
On pense fort à vous et voyons que vous avancez vite et que tout se passe bien et que chacun peut faire les activités et voir les choses qu'il rêvait de voir avant le départ (dauphins, pêche, Sévillanes...)
Attention Maêl ne drague pas trop les Sévillanes!!
Moi j'ai fait pas mal de vélo ces derniers temps!!! Je suis allé 2 soirs aux 6 jours de Grenoble avec des clients j'ai vu Thévenet et Longo, mais pour moi c'était plus gastronomique que sportif.
Un paysan à côté de chez nous a installé un distributeur de lait alors on boit maintenant du bon lait de vache et ça rappelle à Cassiopée celui de Labarthe de cet été.
Bonne route, bonne continuation on vous supporte en pensées
Gros bisousssss à tous
Après avoir eu vent de vos projets par Etienne (mon frère) et Marie Noëlle, nous suivons , depuis,vos périples avec le plus grand plaisir. Bravo à vous tous pour ce dépaysement, par ordinateur interposé. Chaque nouvelle lecture est un beau moment d'humour, de découvertes et d'évasion.
Bon courage pour vos prochaines étapes et un grand bravo
Pascal,as-tu consulté tes mails?
C'est au sujet de votre planning et de votre position prévue pendant les vacances de Noël...
Nous vous embrassons tous bien fort.
Laurence, refuser du kerosène alors qu'il y a encore tant d'espace devant vous... voilà qui m'épate. je prend l'aventure en route et je me régale du fond de mes montagnes des vosges ou les fraises font cruellement défaut en ce moment mais tout vient à point à qui sait attendre.
Le jardin vous dis-je il n'y a que ça de vrai!
Chapeau bas à la mère qui tire, au père qui porte et un gros bec à chacun des rejetons. Sophie