Deuxième étape: Barbastro-Aranjuez, concerto sur quatorze roues
Par Pascal le jeudi 10 septembre 2009, - Espagne nord et centre - Lien permanent
Deux semaines déjà. Deux semaines seulement ? Les impressions, les visages, les paysages rencontrés sont si nombreux qu’il nous semble être partis depuis des mois.
Depuis Barbastro, la ville jumelle de Saint-Gaudens, nous avons d’abord traversé la zone semi-désertique des Monegros. Paysage de western, roches déchiquetées qui contrastent avec des champs de maïs ou de luzerne, cultures rendues possibles par un impressionnant réseau d’ irrigation.
L’accueil dans les villages a tout de suite été très agréable. Une famille de six qui débarque à vélo, ce n’est pas très courant et engendre assez vite la sympathie. « Ces pauvres enfants, leurs parents sont fous, il faut bien les aider… » semblent penser certains. C’est ainsi que nos petits cyclistes se retrouvent souvent invités à se baigner (gratuitement, bien sûr, « leurs parents doivent être sans le sou pour se promener ainsi sans moteur »). Les douches municipales sont les bienvenues pour un bon décrassage…
Nous retrouvons l’ambiance argentine (grands espaces, petits villages avec leur parc où les habitants se rassemblent quand la chaleur du jour diminue). Pascal se régale de parler espagnol … et de boire des cañas (bières pression) avec ses nouveaux potes.
Nous apprenons à gérer le ravitaillement quotidien de l’équipe. La boulangerie est souvent le lieu de rassemblement des gens du village. Notre passage obligé par cet endroit nous donne une autre occasion de parler et de blaguer avec les villageois. La « chasse à la canette » est aussi une de nos occupations favorites. Pas facile de maintenir le niveau de Corbières 12° ou de pastis dans nos bidons. C’est sans doute l’évaporation naturelle… Heureusement, on trouve assez facilement des fontaines publiques. Et quand on n’en rencontre pas, cela nous fournit une bonne occasion pour rentrer dans un bistrot. Il fait encore très chaud ces jours-ci et rouler après 14 heures peut-être un sport dangereux qui ne plaît pas tellement à la majorité de l’équipe. Il faut donc partir tôt, mais nous n’avons pas encore pu « décoller » avant 9h15.
Dans la sierra d’Alcubierre, un peu à l’est de Zaragoza, nous faisons un petit détour pour aller voir les restes des « tranchées » dans lesquelles se sont battues les troupes républicaines durant la guerre civile de 1936 à 1938. A l’époque, la ville de Huesca était restée fidèle à la République alors que celle de Zaragoza avait été prise par les franquistes. Les deux blocs se faisaient face à quelques centaines de mètres de distance, de part et d’autre de la route reliant les deux villes. Les affrontements ont duré vingt mois, tournant finalement à l’avantage des insurgés de Franco. L’écrivain anglais George Orwell, engagé dans les Brigades Internationales a combattu là en 1937. Ce lieu de mémoire porte maintenant son nom.
Depuis le col, une longue descente nous permet de rejoindre Zaragoza. C’est tellement agréable que Pascal se croit obligé de rajouter dix bons kilomètres, en loupant une bifurcation dans un village. Nous pensons être hébergés chez Alberto, dans une jolie maison avec piscine, ce qui donne aux enfants la motivation nécessaire pour pédaler sous le soleil et monter notre record journalier à 65 kilomètres. Finalement, Alberto ne peut pas nous recevoir : il est à Madrid pour son travail. Le moral en prend un coup ! Heureusement, après huit kilomètres supplémentaires en ville, nous trouvons le camping municipal où les enfants se ruent dans la piscine.
Deux jours plus tard, nouvelle tricherie : nous montons dans un train en direction de Guadalajara. La gare de Zaragoza est immense. Nous devons faire passer tous nos bagages aux rayons, comme dans un aéroport. Bien sûr, on « oublie » de passer quelques sacoches et même la remorque. Il nous faut ensuite emprunter un escalator avec les vélos pour descendre vers les quais. Le chargement des vélos, remorque et bagages se passe bien. Ouf !, tout est rentré. Rien ni personne ne manque à l’appel. Nous savourons trois heures de repos total, sans avoir à pédaler ni à penser. Voyant le paysage montagneux qui défile, nous apprécions encore plus de n’être pas sur les vélos.
Quand le train s’approche de Guadalajara, le soleil se couche déjà. Après une descente un peu précipitée du train ( les arrêts sont très courts, soixante secondes maximum) il nous faut trouver un hébergement. Pas de camping en ville. Il nous faut donc rejoindre un village. Rien pour camper au bord de la route. Les quelques fermes qu’on voit sont encadrées de hauts murs ou grillages, toutes les entrées sont cadenassées et les messages pas spécialement accueillants. Nous arrivons à Cabanillas à la nuit noire. Zoé veut s’arrêter. Elle pleure en pédalant. Pascal a beau la remorquer, elle n’en peut plus. Pas toujours rose, la vie de cycliste-voyageur ! Heureusement, une voiture s’arrête à notre hauteur. Pablo et Susana veulent nous venir en aide, mais n’a pas vraiment idée d’un endroit qui puisse nous convenir. Il savent que si notre présence dérange, quelque bonne âme n’hésitera pas à appeler la police. Nos guides nous accompagnent donc à la « Policía Local » dans l’espoir qu’ils nous autoriseront à camper quelque part. L’accueil est plutôt froid. « Vous auriez dû prévoir… On ne circule pas sur la route avec des enfants à cette heure-ci… Nous n’avons pas l’obligation de vous fournir un logement… La Police n’est pas n centre social… » Le policier finit par avouer qu’on ne cadre pas avec son schéma de pensés. Nos plus beaux ( ?) sourires, la mine défaite de Zoé, et les arguments de Pablo finissent pas le persuader de nous laisser dormir (« Mais pour une seule nuit, muchachos ! ») sur une grande aire où est montée de temps en temps l’arène. L’inspection de nos passeports finit de le dérider : il trouve marrant que Pascal ait quatre prénoms (merci les parents !) et un seul nom de famille, au contraire des Espagnols. On finit presque bons copains, mais il n’ira tout de même pas jusqu’à nous payer une caña (pas de traduction cette fois, il faut suivre !).
Il est onze heures quand nous arrivons à notre « plaza de toros ». Heureusement, la pleine lune nous éclaire pendant que nous essayons de monter les tentes. Nos guides nous souhaitent « buenas noches » et rentrent chez eux. Nous tordons les sardines les unes après les autres dans le sol tassé avant nous par des hordes de taureaux sauvages, alors qu’un vent fou projette du sable partout. Un dîner pain-confiture clôt cette soirée « survie ». Zoé dort déjà !
Le lendemain, toujours du vent, pas trop défavorable, heureusement. Villages et villes par ici sont très moches. Nous approchons les zones résidentielles du grand Madrid (la capitale n’est qu’à 50 kilomètres). L’immobilier semble se porter à merveille, mais toutes les constructions sont sur le même modèle british. Nous avons hâte de quitter cette zone. Pascal aurait bien aimé visiter la maison natale de Cervantès, à Alcalá de Hénares, mais il faudrait auparavant franchir une large zone périurbaine. Nous retrouverons donc le grand Miguel plus tard, dans les paysages de la Mancha.
Une côte à 7% sur 5 kilomètres nous guette, alors que la température avoisine les 40°. L’équipe est prête à se mutiner, mais Pascal alterne remorquage de Zoé et de la carriole et nous arrivons finalement au village de Pozo de Guadalajara (Puits de Guadalajara), où se trouve effectivement un puits qui historiquement alimentait en eau la ville située à 20 kilomètres de là. Nous campons tout à côté et utilisons son eau pour vaisselle et toilette. La lune encore pleine berce notre première nuit sur les terres de Castilla-La Mancha. C’est d’un romantisme fou, tout ça…
Deux jours plus tard, nous arrivons à Aranjuez, où nous sommes hébergés chez Ana et Juanpa. Ils sont maraîchers en agriculture biologique et font partie du mouvement WWOOF (Willing Workers On Organic Farms), au sein duquel des bénévoles de tous pays peuvent travailler dans les fermes en échange du gîte et du couvert. C’est ainsi que nous occupons la petite maison réservée aux stagiaires, où nous retrouvons le confort de la douche (même froide), d’un frigo, d’une gazinière, d’une table, des trucs extraordinaires, quoi. Pascal se charge de mettre les enfants au travail scolaire pendant que Laurence travaille au jardin (cueillette des tomates et poivrons, désherbage…).
Nous visitons aussi les palais et jardins d’Aranjuez, contemporains de ceux de Versailles. Leçon d’histoire sur le XVIII° siècle, sans livres ni cahiers.
Après cette pause, nous reprenons demain (11 septembre) notre migration vers le Portugal, en passant d’abord par Tolède, puis nouvelle tricherie en train à partir de Torrijos. Les prochaines nouvelles vous parviendront sans doute du Portugal.
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Merci à tous pour vos messages que nous découvrons avec émotion à chaque connexion internet. Un merci tout particulier à Franck et Didier : une pensée émue s’envole vers vous à chaque écoute de musique ou visionnage de film.
Le moral des troupes est bon, ce qui n’a pas toujours été le cas. Le temps de trouver un rythme, d’organiser les journées, le chargement des vélos, de comprendre qu’à 14 heures il faut être fou pour pédaler, il y en avait toujours au moins un sur les six qui se demandait ce qu’il faisait là. C’est vrai que les concessions que font les enfants sont énormes, mais nous sentons qu’ils commencent à « entrer » dans le voyage en découvrant la diversité des paysages, des gens, en prenant plaisir à écouter et comprendre une autre langue. Ce qui leur manque le plus, ce sont les amis, la cour de récré, et les bêtises avec les copains. (Mis à part la récré, c’est pareil pour les parents !). Nous ne maîtrisons pas encore assez bien l’outil informatique et les arrêts dans les cybercafés, mais promis, nous allons progresser (Oui, oui, Franck !) et les enfants pourront être plus proches de leurs amis.
A titre d’info pour les jeunes : l’utilisation de MSN est difficile pour nos enfants car nous nous connectons en journée alors que vous communiquez plutôt le soir. Même quand nous sommes près d’un cybercafé, nous ne pouvons pas y aller de nuit (trop dangereux à vélo). Aussi, utilisez plutôt les courriels, c’est très sympa de trouver des messages quand on se connecte.
Commentaires
Extra, Merci pour ces nouvelles tant attendues. Effectivement il faut du temps pour se mettre dans le bain du voyage et aussi s'organiser en famille. Mais l'aventure que vous vivez, est extraordinaire !! Courage !
ps : noisette va bien, elle vous fait une laichouille bien baveuse !
je commencais à me demander ce que faisait le webmaster : surement abuse t-il des nombreuses canas (j'ai pas un clavier espagnol pour les accents, mais on rigolera quand vous serait en serbie) canas donc, croisées sur le bord de la route ? magnifiques coups de pédale, de pied de maitre, mais il faut vraiment être fou pour faire du sport avec aussi peu d'ombre
bisous baveux et encouragements à toute l'équipe
ça fait plaisir d'avoir de vos nouvelles
thomas
bonjour a tous!!
apres vous avoir lu et me remettant de l apendicite, cela me fait esiter a partir, ce n est pas tres encourageant... mais courage, j arrive la semaine prochaine pour vous redonner le moral et motiver toutes les troupes.
bisous a tous
et a la semaine prochaine !!!
Salut la compagnie , je vois que tout se passe bien.j'espère que le soleil ne vous fait pas trop souffrir.pour nous la transpy s'est bien déroulée avec 635 participants. Botcharof gagne le 80,
lee(l'anglais du club ) gagne le 50, et DAVID fait second sur le 25.
nous avons aussi beaucoup de soleil et pensons à vous .les photos seront visibles sur le site du club bientot.
bon courage à vous tous et à bientot.
Pour Mael :le moniteur a battu tou les jeunes!!!
super d'avoir de vos nouvelles. ça fait bizarre une rentrée scolaire sans chastins dans la cour de récré...!!! j'espere que laurence a ramasse plus de tomates qu'il n'y en a dans notre potager...en meme temps les poules se regalent!!!.
bon courage et bises de nous 5 a vous 6
C'est un plaisir de vous lire. A travers vos commentaires et vos photos, je revis en partie ma pérégrination espagnole. Je vous envie et vous rejoindrais bien. Bon vent pour la suite. Zoé, courage, tu auras tant de choses à raconter à ton retour.
Dom
Je commençais à désespérer d’avoir de vos nouvelles « fraiches ». Je trépignais d’impatience.
Après lecture de vos péripéties (instructives) j’ai l’air fin derrière mon ordi les fesses sur un confortable fauteuil.
Humblement et le profil bas attendrais le prochain récit de votre aventure, honorable Chastin’family !
Bises à tous et bonne route.
Christophe
coucou zoe c'est julie et morgane
tien bon zoe t'es pas encore arrive
nous ca va onpense beaucoup a toi
courage
gros bisous
abientot
Très émue de vos dernières nouvelles du 10.09 - .Là c'est "pour de vrai" et je mesure les kilomètres de courage à trouver. Heureusement les choses ont du goût à la mesure de l'effort fourni : vous pouvez être fiers et heureux . Je vous imagine dans les escalators avec tout le barda .. c'est fou ! ... le calme nécessaire aux parents pour gérer tout cela, veiller sur tous ...
Merci - votre histoire est belle et toutes ces news secouent ma paresse. Je vous embrasse .
bonjour a vous tous ne vous decourager pas bon courage zoe tu me manque beaucoup je pense tres fort a toi et a ta famille merci pour vos nouvelle pas pu ecrire un message avant car pas de net je vous fait de gros bisous et on vous suit de tres loin a bientot aurelie
génial !!!!
bonjour a tous déja... et bravo ...
en lisant ce recit je suis passé par beaucoup d'emotions...
Vraiment ... super ce que vous faites ...
Dans les moments difficiles, surtout pour les enfants... qu'ils se mette bien en téte que ce qu'ils réalisent est hors normes ...
et que ce voyage sera le meilleur souvenir de leur vie ...
beaucoup aimerait faire ce que vous faites ...
mais tous le monde n'a pas votre courage, votre tenacité et votre volonté ....
Et la petite Zoé , y'a pas de mots pour décrire ce que tu réalise a ton age .... chapeau ma grande....
On attends avec impatience de vos nouvelles, et je vous souhaite toutes les bonnes choses que vous pouvez souhaitez pour votre voyage...
pleins de bisousss a tous
coucou la famille !!!
contente d'avoir de vos nouvelles
allez courage ma tite zoé tu es la meilleure et racontes nous tout ca des ton retour
c'est vrai que ca fais bizarre de ne pas voir de chastin dans la cour
on vous fais tous de gros bisous et on pense bien fort a vous tous et bon courage a vous tous
bravo pour ce beaux voyage, et merci pour le partage!!!
j'attends la suite avec impatience!
La can(i)a après le cagnard et le gaspacho mais pas frais non plus , je vois que tout se négocie en liquide..
Une côte à 7% ça ne va quand même pas faire peur à 6 pur-sang, même s'ils sont un de moins!
Il y a une photo que les profs de maths adorent mais qui va faire du tort aux machistes.
C'est tout ce que j'ai trouvé pour aujourd'hui, c'est finalement facile la médiocrité...
Salut à tous et encore bravo
garbure-danone
bravo simplement bravo !
Nous avons eu beaucoup de plaisir et d'émotion à découvrir les premiers jours de ce voyage. Nous encourageons chacun d'entre vous petits et grands car l'effort est bien fourni par toute la famille. Nous pensons chaleureusement à chacun d'entre vous et souhaitons vous transmettre ainsi un peu d'energie supplémentaire. Attendons avec impatience les futures rencontres sympas que vous allez faire.
bonjour la bande!!!
Je n'en renviens toujours pas c'est absolument fabuleux ce que vous faîtes, vos photos nous font rêver... Les derniers commentaires sont hilares continuez comme ça on se marre bien en vous lisant mais"nous souffrons avec vous".
Oh j'allais oublié merci pour le cours d'histoire...
Grosses bises à vous tous et tenez bon nos pensées vous accompagnent.
Petit message à l'attention de Zoé. Tu n'as pas fini d'en chier, alors voici le numéro international d'enfants battus (profite de l'espagne pour appeler, parcequ'en Serbie, tu ne recobnnaitra pas les touches) 11299. Retiens le bien et apprends à le dire en toutes langues (voila un bon argument pour ne pas ingurgiter tous les chiffres jusqu'à dix: seuls 3 suffisent pour survivre). Le meilleur moment pour appeler, c'est quand tes deux vieux ronquent, abreuvés de canas. Ne trébuches pas sur les sardines. La carte de téléphone (ou mieux, celle de crédit) est dans la sacoche avant droite de ton père (celle qui lui caresse le mollet toute la journée). Bon courage, nous souffrons avec toi (putain de bagnole qui ne veut pas démarer!)
coucou zoe ,j'espere que vous allez bien,je suis avec toi de tout coeur ,je te suis dans ton voyage avec impatience de te lire bonjour a toute ta famille .vous nous manquez a tous.
je te laisse et je vous fait de gros bisous a tous .bon courrage pour la suite du voyage .a bientot .aurelie
Epatant ! Je ne manque pas de vous suivre sur vos vélos sillonnant les grands espaces, moi qui fais du "sur-place" à cause d'une saleté de bactérie qui me paralyse à la maison. Mais vos aventures démangent mon VTT ! J'avais suivi ton conseil de pro, Pascal, en lui collant des roues mixtes : gain réel. Maintenant je rêve de reprendre le guidon.
N'hésite pas à te servir de mes compétences de webmestre au moindre souci de blog.
Bonne route.
PS : Clara j'attends tes prochains cadrages photographiques...
Nous étions très impatients donc très heureux des dernières longues nouvelles.Nous espérons
que vous n'oublierez pas les canas qu'on sert tôt
d'Aranjuez.Au fait,l'autre jour à St-Bonnet nous avons ouvert une bouteille de Corbières de 12,5 (pardon pour le braquet) en pensant à Laurence.
Heureusement qu'à Cabanillas,on ne vous a pas mis en cabane.Comme quoi vous êtes malgré tout quelque peu policés!
On s'aperçoit quand même que tout n'est pas toujours rose à gérer et qu'il vous faut de la ténacité pour venir à bout de Chastins mutins.Mais pas de soucis:vous vivez là une expérience unique et emmagasiner tous des richesses irremplaçables.Les enfants notamment se rendront compte que tout ce que l'on acquiert avec effort est plus méritoire,a plus de valeur et apporte un plus grand bonheur.
Zoé,tu es certes la plus petite mais la plus grande en courage et tu peux être fière de toi!
Quand vous passerez à Alpalhao et à Montalvao,
embrassez de notre part mme Ribeiro (et Antonio si vous avez l'occasion de le voir-peut-être à Lisbonne-ainsi que mme Leirinha.Selon le temps dont vous disposerez,pourquoi ne pas faire un tour à Sagres pour saluer les grands navigateurs?
Et si d'aventure,Pascal,tu retrouvais...Cristobal?...
PS:(également à l'attention de Pascal:il paraîtrait,
qu'au Mc Do on puisse se connecter à Inter..net?
Affectueuses bises à chacun de vous et...bon vent!Thérèse et René
Bravo Zoé nous savions que tu étais forte mais tu es vraiment épatante, Did m'a fait faire un tour de VTTde 22 km et j'ai trouvé que ce n'était pas facile et je dois avouer qu'à la vue de tes exploits j'ai un peu honte....... la prochainr fois je penserais très fort à toi et je ne râlerais pas bisous pucinette et fais un bisou aux autres de notre part
Je reste bouche bée devant l'ampleur du courage dont vous faîtes preuve, avec une pensée particulière pour la petite Zoé.C'est formidable,de pouvoir réaliser ses rêves et d'en faire profiter les autres.Bravo et merci.Courage à vous tous, mes voeux de réussite vous accompagnent!
Coucou Zoé j'ai lu votre message çà ne doit pas etre tous les jours facile je ne sais pas si j'aurai le courage de faire ce que tu fais.Tu es une vraie aventurière je suis très fière de toi.Je vous souhaite à tous beaucoup de courage et de belles choses.Tu me manques beaucoup à bientot pour de vos nouvelles.Maelys
bon voyage Zoé je t'aime bisous Othilie
bonjour les chastin on vous suis d'argentine et comment il vas toute la famille. Je vous souhaite bonne chance. jean.
Bravo à tous les 6, la période de rodage se termine et on est fier de vous et de découvrir votre aventure en photos et en écrit
Bon anniversaire de mariage à Laurence et Pascal et j'espère que ça n'a pas été trop torride sous la tente!!!
Cassiopée a repris le poney hier et à bcp de devoirs pour l'école.
Bon voyage et avec modération les cañas!!
On vous aide en pensées , gros bisous à vous 6
Cassiopée et Jean-Pierre.
Ché pas pourquoi j'ai envie de faire un petit coucou tout spécial à Jojo.
La famille a dû s'agrandir depuis peu avec l'arrivée de Caro et Alice.
Sympa aussi le blog pour avoir des nouvelles de vos/nos proches ou faire des connaissances.
Le mail de Delphine nous a fait délirer et les termes de soutien de notre tante Emone nous ont semblé spécialement bien sentis.
Miles de besos Tantine, Dom & tia Pascale
Ça y est j'y suis arrivée à me brancher
Simplement merci pour le texte,l'Histoire,les photos ainsi que pour votre démonstration de ténacité, de courage,pour votre partage
Un peu d'ouverture pour mon cerveau ho ho!
Grosssssses bises
Domi
Cyril vous embrasse aussi évidement
psitt n'oubliez pas bientôt la baccalao!!!!!!!!!
(je ne suis pas sure de l'orthographe)
bises
coucou zoé tu me menque boqou la rantré sans les chastin ses difisile et j'esper que a ton retoure tu me raconteras tout se qui ses passer.
Coucou les ptits loups!
Toujours avec un train (euh, un vélo) de retard moi, je viens de surfer sur votre blog pr la première fois (hihi). Super d'avoir de vos nouvelles, que calor!
Alice et Caro vous ont-elles enfin retrouvées au milieu de la pampa?
Je vous envoies pleins de bonnes énergies pour vos ptits mollets qui doivent commencer à bien gonfler!
Et puis vive le WWOOF, j'avais testé le concept en Ecosse, c'est chouette!
Miles de besos, cuidense.
Saratonlaveur
Bonjour à tous les 6,
je dois avouer que ce que vous avez entrepris me fait passer par toutes sortes de sentiments... Moi la mère de famille hyperanxieuse, je me sens à des lieues d'un tel projet. je serais totalement incapable d'apprécier chaque instant comme vous le faites, rongée par le stress! Même si ma première réaction en apprennant ce que vous aviez entrepris a été de vous penser un peu "inconscient", je dois avouer qu'en vous lisant vous parvenez à me convaincre. Vos enfants vont sûrement acquérir beaucoup de maturité à travers leurs nombreuses expériences variées de ce voyage. Les nombreuses rencontres devraient vite leur inculquer( si ce n'est déjà fait) que la chose la plus importante dans la vie, ce sont les relations humaines: rencontrer les autres, échanger. Je suis épatée par le courage que vous avez! Bon courage, j'attends avec impatience de lire la suite de vos aventures.
Les enfants ne me connaissent pas, Pascal pourra leur expliquer qui je suis.
Je regrette qu'on ne se soit pas vu au maraiage de Matthias.
Sylvine