De Catania jusqu'aux Pouilles

 

C'est l'étape des jeux de mots faciles. Nous "descendons" le long de cette belle région. Pourtant, ce n'est pas tout plat : il y a pas mal de côteaux dans les Pouilles .

 

Mais revenons-en au début de cette huitième étape, qui a commencé il y a presque un mois,  à Catania. Nous  montons un soir dans un beau bateau qui nous  emmène jusqu'à Napoli. Traversée balisée longtemps par les lumières de Sicilia à babord, celles de Calabria à tribord. Le passage entre les deux rives se faisant de plus en plus étroit, pour n'être plus que « détroit » kilomètres au niveau de Messina. Après ce passage mythique, on peut enfin aller se coucher.

 

Au réveil, autre endroit pas désagréable, la presqu'île de Sorento, puis l'île de Capri avant d'entrer dans la baie de Napoli au fond de laquelle trône le Vésuve, petit frère de l'Etna, mais lui aussi couvert de neige. Nous savourons ces instants et apprécions la lenteur du bateau qui nous laisse le temps de déguster, de nous imprégner des lieux, de rêver. L'avion va beaucoup trop vite;le rythme du bateau est idéal pour nous qui avons choisi d'avoir le temps.

Tous les Siciliens nous ont dit:"A Napoli, faites attention à vos affaires, ayez l'oeil". C'est vrai que la circulation en ville est assez sportive. Heureusement pour nous, notre peloton impressionne et fait assez bien ralentir les voitures. On ne voit pas d'autres cyclistes que nous et on comprend pourquoi. Il faut sans doute un permis spécial pour conduire ici! Les Piaggio se faufilent entre les files de voitures avec une agilité que notre chargement ne nous permet pas. Alors, tous en file indienne et que personne ne sorte du rang. Nous sommes bien contents d'arriver sans casse à l'auberge pour jeunes et moins jeunes, située au cinquième étage d'un vieil immeuble du centre de Napoli. La vue du balcon est intéressante. On y passe de bons moments à observer la circulation, les slaloms des Piaggio au milieu des voitures. Nous qui croyions naïvement que le klaxon était une invention sicilienne, nous savons maintenant qu'il est né ici et qu'il s'y sent bien!

 

Mais il est déjà l'heure d'aller chercher Mamé et Papé, les Bourguignons qui ont fait douze heures de train pour venir nous voir. On passe une excellente semaine avec eux, à découvrir la cuisine locale. Ah, ces pizze (oui, c'est le pluriel de pizza) Margherita !!!!! Autre plat local: le Kébab au poulet.

Comme il n'y a pas que la bouffe à Napoli, nous faisons aussi quelques visites. La ville et ses alentours sont d'une richesse historique impressionnante et on pourrait y passer un mois sans difficulté. Visiter Pompéï était un rêve depuis plusieurs années pour les enfants et ils ne sont pas déçus. Nous y passons la journée, faisons un pique-nique frugal tout près de la Via dell' Abbondanza, rentrons tous au lupanar, pas gênés, avant d'aller aux thermes (dommage, fermés pour travaux). Sur les façades des tavernes, le prix du vin est toujours inscrit, mais pas possible de déguster, on n'a que des euros sur nous, dommage. Les rues sont belles, pavées de larges pierres. Régulièrement, des passages surélevés  permettent aux piétons de traverser les rues à pied sec les jours de forte pluie, tout en laissant la place pour les roues des chars. Maël s'amuse à traverser la rue en courant sur ces grosses pierres. Il corse un peu le jeu, (sans doute pour faire plaisir à Papé, originaire de l'île de Beauté) en traversant, toujours en courant et les yeux fermés. Bien sûr, cela se termine par une belle gamelle suivie d'une grosse bosse.

Dommage, la caméra n'était pas en route et il n'a pas voulu rejouer la scène. L'éclat de rire est général, sauf pour la mère. On a longtemps cherché les urgences dans les rues de la ville, sans succès. Il y a deux mille ans, ça n'existait peut-être pas... Dans l'immense amphithéâtre, les gladiateurs ne sont plus là, dommage. Nous terminons la visite juste avant la fermeture, par la magnifique villa des mystères et sa superbe fresque aux couleurs vives.

Une belle journée, dont on profite d'autant mieux que les visiteurs ne sont pas nombreux. On a presque l'impression d'avoir la ville pour nous seuls. C'est tellement beau et émouvant qu'on aimerait bien se laisser enfermer à la fermeture du site, mais les nuits sont encore un peu froides pour les passer dehors. Il faudra donc revenir.

Deux jours plus tard, c'est Ercolano, le nom italien d'Herculanum, qui nous accueille. Plus petit mais tout aussi émouvant. La ville s'est retrouvée engloutie sous seize mètres de boue et de cendre et l'émotion est forte. Certaines maisons sont si bien conservées qu'on s'étonne de ne pas y rencontrer de Romains revenant des thermes ou allant à la taverne.

Du pain a été retrouvé chez le boulanger, même s'il était un peu dur... Notre visite se fait sous la pluie. Nous sommes presque seuls à traîner dans les rues, à admirer les fresques en pâte de verre aux couleurs vives. Un bateau a été retrouvé, presque intact, à l'ancien emplacement de la côte,  repoussée de quatre cents mètres par l’éruption. A cet endroit, on a aussi découvert, en 1980, trois cents cadavres. La ville n'est pas encore totalement sortie de terre. Il reste encore du travail aux archéologues. Nous reviendrons dans quelques années...

Le temps est incertain, mais nous montons quand même voir le Vésuve de plus près.

Pas sur nos vélos (la triche est toujours notre spécialité, comme vous voyez!) mais confortablement installés dans un minibus. Nous admirons au passage la dernière coulée (1944), pas encore colonisée par la forêt. La montée à pied vers le sommet, au milieu des pierres volcaniques est superbe, mais les nuages masquent le fond du cratère. Tant pis pour nous, il faudra encore revenir. Les enfants ramassent à nouveau quelques kilos de pierres. Si les géographes trouvent que l'Etna et le Vésuve ont mystérieusement perdu quelques mètres d'altitude en 2010, nous connaissons les coupables! Quelques pierres au fond des sacoches, c'est important pour la stabilité des vélos, ça abaisse le centre de gravité et la conduite est plus facile. Très bon aussi pour battre les records de vitesse dans les descentes. Pour les montées, on verra bien... En fait, on enverra deux gros colis depuis Napoli. Le postier n'en croyait pas ses yeux, à nous voir entasser nos pierres dans les cartons. Un colis de 15 kilos, un autre de 20, et encore, on a dû jeter quelques pierres dans les massifs de fleurs de la ville, sous le regard étonné des passants.

Un autre jour fut consacré au musée archéologique, belle leçon d'histoire pour tous. Il y eut aussi la visite à Pozzuoli (la pierre pouzzolane lui doit son nom), dans le cratère d'un volcan actif. Jets de vapeur à l'odeur de soufre, boue en ébullition, fumerolles.

Splendide leçon de SVT pour tous. On apprend même que la ville de Pozzuoli se soulève et s'affaisse régulièrement de plusieurs mètres. Ce phénomène, mesuré par satellite, porte d'ailleurs un nom un peu technique. Allez, une carte postale au premier qui nous donne ce terme savant dans les commentaires du blog.

Nous faisons aussi un tour dans la Napoli souterraine. L’immense aqueduc grec a été utilisé jusqu’à la fin du XIXème siècle avant d’être contaminé lors d’une épidémie de choléra. Plus récemment, il a servi de refuge lors des bombardements américains de 1943. Certains boyaux sont si étroits que Laurence, légèrement claustrophobe s’est abstenue de les visiter.

 

Après avoir raccompagné les Bourguignons au train, nous passons encore une journée à flâner dans les rues.

Nous adorons nous perdre dans les ruelles, monter et descendre les escaliers étroits, regarder le linge sécher aux fenêtres, parfois sous de grandes bâches bleues quand il pleut. Impossible de faire quelques pas sans tomber sur un petit autel construit à l'initiative des habitants du quartier, souvent dédié au célèbre Padre Pio, qui porta pendant cinquante ans les stigmates du Christ.. Rues bouillonnantes de vie, d'enfants qui jouent au foot, de conducteurs de Piaggio qui se croisent ou se doublent, à fond, sans casques et sans phare, de jour comme de nuit. Les pilotes sont tellement des as de la conduite qu'ils peuvent, même en descente plutôt raide et sur des pavés luisants de pluie, lâcher le guidon pour parler... avec les mains. Ici, on ne peut pas parler sans les mains, alors, tenir le guidon , ça passe après.  On fait aussi un  petit tour dans la rue Monte di Dio, qui a sans doute donné son nom à un livre d'Erri de Luca, un écrivain napolitain qu'on vous conseille. C'est d'ailleurs un autre livre qui nous fixe notre prochain objectif de voyage: le promontoire du Gargano, éperon planté à l'arrière de la cheville de la botte. C'est le cadre du roman de Laurent Gaudé Le soleil des Scorta, que Mamie Thérèse a eu la bonne idée de nous faire découvrir. On vous le conseille aussi, ce beau livre. C'est beau la force que peut avoir un roman, de vous attirer irrésistiblement  vers un lieu. Maël n'en a lu qu'une page, la première, dans son livre de français, mais c'est une page tellement riche qu'il voulait lui aussi absolument voir le Gargano. Pourtant, ça nous fait faire un gros détour. Alors, s’il vous plaît, les profs de français, faites attention à ce que vous faites lire à vos  élèves, ça peut avoir des conséquences insoupçonnées...

 

Pour en revenir à Napoli (qu'on ne se résout pas à appeler par son nom francisé), nous la quittons avec regret. Nous ne restons sur nos vélos que jusqu'à la gare, car il vaut mieux sortir de la ville en train que sur deux roues. Pas question de jouer les funambules dans les banlieues napolitaines. Finalement, Napoli n'est qu'une série de bons souvenirs pour nous.

Pas seulement pour les visites, mais aussi  pour les rencontres. La générosité des Napolitains n'est pas qu'une légende: le coiffeur de Maël et Zoé nous a offert un petit Vésuve en plâtre et la patronne du kébab a donné une chouette a Mamé pour sa collection. Les Siciliens avaient bien eu raison de nous conseiller d'ouvrir l'oeil à Napoli: on a vite fait de recevoir des cadeaux sans s'en rendre compte.

Prochaine étape chez Massimo, cycliste connu grâce à "Couchsurfing", réseau d'hébergement qu'on vous conseille (www.couchsurfing.org). Massimo est "aux petits oignons" avec nous, organise le transport des vélos dans le train grâce à un contrôleur qu'il connaît. Nous pouvons donc charger nos six montures dans un train qui normalement ne les accepte pas, et gratuitement en plus. Il nous trouve aussi un rendez-vous chez son dentiste pour Zoé qui a une carie. Et finalement, il nous héberge dans un appartement, à côté de la maison de ses parents, Iolanda et Mario. Trois jours superbes, pendant lesquels les enfants cuisinent avec Iolanda, très heureuse de nous faire goûter à la cuisine italienne. Séjour gastronomique et chaleureux. Difficile de les quitter. On emporte avec nous une petite cafetière italienne, en souvenir de tous les bons cafés de Iolanda. Il faudra qu'on revienne, c'est sûr.

Pas satisfait de nous avoir accueillis comme des rois, Massimo nous trouve l’hébergement pour nos trois prochaines étapes. C'est super pour nous de ne pas avoir à chercher de logement pour le soir. On roule l'esprit libre. Première nuit dans une maison vide, à côté de chez son collègue Davide, qui nous montre ses brebis et sa vieille Fiat 500, voiture dont les enfants sont amoureux, comme Laurence l'est de la Pigetta (les petites voitures tricycles que vous avez déjà vues en photo sur le blog).

Deuxième nuit dans une ancienne école transformée en centre de secours.

Et troisième nuit (où nous resterons presque une semaine!) à Foggia, chez Antonio, un autre "Amico della bicicletta" qui nous accueille. Sa mère, ses soeurs, ses amis ne cessent de nous inviter. Encore un séjour gastronomique et très amical où nous nous sentons chez nous.

Comme vous le savez déjà, Antonio contacte la presse et nous passons dans trois journaux et quatre télés. Les gens nous arrêtent dans la rue. Certains nous invitent à prendre un café au bistrot ou une glace. La vie de vedette est bien agréable, finalement. Un de nos admirateurs va même jusqu'à offrir une veste à Joachim qui a oublié la sienne chez Antonio, ainsi qu'un pantalon à Laurence et à Clara. Impossible de refuser. Une générosité vraiment impressionnante et qui nous touche au fond du coeur.

 

Laurence a maintenant honte de sa crainte d'avant le voyage: elle avait peur de se rendre en Sicile et dans le sud de la botte, effrayée par les clichés sur la mafia, sur le côté « grande gueule » des Italiens du sud. Comme nous six, elle est très reconnaissante envers les nombreux Italiens qui nous ont aidés et elle vous encourage à venir à la rencontre de ce pays et de ses habitants merveilleux.

Nous faisons une brève visite à San Giovanni Rotondo, la ville de Padre Pio, important lieu de pélerinage au coeur du Gargano (je sens déjà que la Gilbertine va se faire un plaisir d'envoyer sur le blog un commentaire dont elle a le secret, et j'y compte bien, d'ailleurs...).

Antonio nous trouve lui aussi deux hébergements, ce qui rend notre tour du Gargano encore plus agréable. On a peur de radoter en disant cela, mais les  gens qu'on rencontre sont toujours aussi gentils. Franco, guide au parc national du Gargano nous accueille chez lui et nous concocte un itinéraire nous permettant d'éviter les côtes les plus raides.

Quand à Marco et à ses frères Pietro et Matteo, ils nous accueillent aussi dans leur "campagna" au milieu des oliviers.


Ils étaient venus à notre rencontre entre Vieste et Peschici, tous à vélo. Quelle surprise pour nous de croiser ce peloton de fous furieux qui montaient la côte aussi vite qu'on la descendait! " Sietela famiglia francesa ? Pascal, aspetta! Andiamo a Peschici e torniamo subito. Potete entrare nella campagna. Vi aspetta Giovanni, il custode. E stanotte faciamo la festa tutti insieme"  En bref, on était attendus et c'était un vrai bonheur. Tout ça encore grâce à Antonio qui veillait sur nous depuis Foggia. Il y a comme ça des moments magiques où un tapis rouge se déroule devant nous et où tout est facile, simple et chaleureux. Nous restons chez eux quatre jours. Maël et Pascal en profitent pour aller faire de la conduite sur neige au cœur du Gargano.

Et le dimanche Matteo prête à Pascal son ancien vélo, un « tout carbone » de 7,4 kg, une bombe, pour la sortie hebdomadaire de 90 km. Mais au bout de 40 bornes à fond le voyageur rend les armes et laisse partir le peloton dans la côte de Vico del Gargano ! Comme quoi on trouve toujours son maître !

Nous prenons plaisir à parler avec les trois frères cyclistes ainsi qu’avec Jon « Giovanni », qui vient de Roumanie et semble heureux de nous parler de son pays. Il nous fait une première liste des mots indispensables et traduit la petite phrase que nous disons tous les soirs pour trouver un endroit où dormir.

Il nous faut quand même les quitter et nous faisons une longue étape (70 km, record battu) pour rejoindre Foggia. Partis du niveau de la mer, nous arrivons à 700 m d’altitude où il reste de la neige. Le froid aux doigts dans la descente est terrible. Heureusement que nous avons pris dans un supermarché les gants plastiques au rayon fruits et légumes. Pas forcément esthétique mais efficace ! Au bas de la descente, la pluie nous attend et nous accompagnera jusqu’à Manfredonia, la ville de Manfredi. Information pour les lecteurs de l’INRA de Toulouse : nous avons trouvé l’endroit où Eduardo mène des activités plus ou moins licites. Aux dires de nos informateurs, son activité de chercheur ne serait qu’une couverture. Nous poursuivons l’enquête...

A Foggia, toute la famille d’Antonio nous accueille encore, et nous terminons notre séjour par un fête avec les « amici della bici » à qui nous montrons quelques photos de notre voyage.

Un petit trajet de train nous mène encore un peu plus près du talon de la botte, à Cisternino où nous attend Walter, rencontré l’année dernière à Cassagnabère chez Pascale et Christian, eux aussi « couchsurfers ». Sa maison est trop humide en hiver et c’est son ami Marco qui nous héberge dans la maison familiale, vieille « masseria » au milieu des oliviers, dans laquelle nous nous sentons tout de suite très bien. Le « zio » (oncle) Mimmy qui travaille la terre nous accueille chaleureusement et tue même un lapin pour nous. Nous sommes dans la zone des « trulli », belles maisons au toît conique pleines de charme. A Ostuni, Laurence casse net le boulon qui fixe la selle au chariot. Serait-ce dû à un « vent » un peu plus fort que les autres ? Aussitôt, l’épicier chez qui nous achetons quelques fruits et gâteaux pour rassasier la marmaille affamée veut nous venir en aide. C’est samedi et les quincailleries sont fermées. Il alerte la quartier pour trouver le maudit boulon, puis tente une réparation de fortune avec quelques ferrailles rouillées. Nous repartons comme ça mais la selle ne tient pas vraiment. La conductrice du véhicule doit serrer les fesses pour que la selle ne tombe pas. Pas très pratique ni confortable. Heureusement, à la sortie de la ville, nous trouvons dans une station-service un boulon qui fait l’affaire. Ouf, Laurence est maintenant moins crispée...

A propos d’Ostuni, une question spéciale pour les pros de la pédale : Quel événement important eut lieu ici il y a une trentaine d’années ? Une carte postale à la clef, bien sûr. Franck D. a toutes les chances de gagner, vu la rapidité avec laquelle il saute sur nos articles...

Eh bien voilà, c’est tout pour aujourd’hui. On espère ne pas vous avoir endormis avec notre prose. On se sent tellement bien dans le sud de l’Italie qu’on  tenait à vous  faire partager tous les beaux moments passés ici. Comme dit Anne « si on nous parlait plus souvent de tous les gens bien qu’il y a sur terre, le monde irait sans doute mieux ». Même s’ils ne sont que des prénoms pour vous, nous voulions que vous sachiez que c’est grâce à eux que nous faisons un si beau voyage. Comme dit Flavio « Dîtes bien aux Français que tous les Italiens ne sont pas comme Berlusconi ». C’est donc chose faite !

Quant aux enfants, ils vont très bien. Ils ont eux aussi écrit un petit texte pour vous, qui sera en ligne sous peu. Le retour approche à grands pas : plus que trois mois. Ils ne savent pas s’ils l’attendent ou s’ils le craignent. Un peu les deux, bien sûr. Ils sont eux aussi très bien ici et parlent de mieux en mieux italien. Le retour vers l’espagnol et l’anglais s’annonce difficile. On devra tous continuer à parler cette belle langue, ce serait dommage de l’oublier.

Petit souci pour Clara : les tests de niveau pour le passage en première sont prévus normalement pour début mai, ce qui nous obligerait à raccourcir beaucoup notre voyage. Grâce à la compréhension du proviseur, cela semble heureusement s'arranger. Même dans l'Education Nationale, on trouve des gens ouverts qui nous aident à aller au bout de notre aventure!

 

Dernier détail : nous avons mis les photos dans l’article sur la Sicile, mais assez tard. Certains d’entre vous ne les ont sans doute pas vues.

 

Pour les prochaines nouvelles, allez donc voir chez les Grecs. Mais ça c’est bien sûr de l’autre côté des Pouilles que ça se passe...

Voici en vrac quelques images. Mes excuses pour l'absence de légende, mais le temps presse!


Voilà, c'est fini pour aujourd'hui...

L' Italie nous a vraiment touchés et on va essayer de vivre loin d'elle, pour y revenir dans quelques mois, plus au nord.

Inondez-nous de commentaires, on adore!